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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 19:43

"18 mois de présidence Hollande, et pour les enfants de parents sans papiers, les mineurs isolés et les jeunes majeurs étrangers, un début de quinquennat à l'image du reste : vous voulez un dessin ?

Le nombre des enfants enfermés en rétention avec leurs parents dans l'attente d'une expulsion a largement diminué depuis juillet 2012. Mais cette pratique (pour laquelle l'Etat français a été condamné par la cour européenne de justice), n'est toujours pas interdite et au moins une vingtaine d'enfants en ont été victimes. Si Mitterrand et Badinter avaient supprimé la peine de mort comme Hollande et Valls ont interdit la rétention des enfants, la guillotine continuerait à fonctionner.

Quant aux enfants des familles sans papiers qui échappent à l'enfermement, ils sont assignés à résidence, le plus souvent arrachés à leur école, leur quotidien est fait de l'angoisse de leurs parents, qui pour échapper aux menaces, discriminations, violences, aux guerres et à la misère, ont fait le choix de partir vers un pays d'asile. Errant d'un pays à l'autre pendant des mois, parfois des années d'exil, rejetés de partout, ils continuent à espérer pour leurs enfants et pour eux-mêmes une autre vie, un avenir.

Pour échapper à l'expulsion qui les renverra, bannis de France, dans un pays hostile, certaines familles vivent cachées, sans savoir quand ils pourront un jour revivre librement, ici ou ailleurs.

Dans les écoles, on continue à compter les chaises vides des enfants déplacés, cachés, et celles de ceux qui ont été expulsés avec leurs parents. Celles des enfants qui dorment dans la rue, dans des cabines téléphoniques, sur des cartons, celles des enfants roms, déplacés, stigmatisés, celles des mineurs isolés, que les passeurs ont jetés sur le trottoir des gares et des aéroports, et qu'on se repasse, d'un département à un autre, sans prise en charge, sans leur assurer le droit fondamental à une vraie scolarisation qui leur ouvre l'accès à une formation et un avenir. Enfants invisibles, coupables d'être mineurs, accusés de mentir sur leur âge, sur leur nom, sur leur vie pour apaiser la conscience de ceux qui sont chargés de s'en débarrasser, de les exiler, de les renvoyer à leur misère natale ?

Est-ce que c'est normal d'avoir peur quand on va à l'école ? demandaient en 2007 les enfants de parents sans papiers ? Est-ce normal ? en 2013 ? Avec un président de la République, un Premier ministre, un ministre de l'Intérieur socialistes ?

L'affaire Léonarda et l'expulsion de Khatchik, les manifestations de lycéens ont obligé le ministre l'Intérieur à suspendre les expulsions de familles ayant des enfants scolarisés et celle de lycéens. Il ne s'en vante pas, mais les faits sont là. C'est un progrès mais ce n'est pas assez. Il faut maintenant l'assumer publiquement, le revendiquer même. Et surtout le traduire dans les lois.

La loi doit changer, offrir un avenir aux enfants, à tous les enfants et pour cela régulariser et assurer avec une application qui change profondément avec les méthodes antérieures, les droits fondamentaux des enfants. "

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 15:07

Mercredi 20 novembre

Carcassonne place Carnot à 17h30

Le gouvernement voudrait-il éviter une nouvelle affaire Leonarda ? Sûrement, d’après RESF. Le Réseau Education sans frontières affirme qu’un jeune lycéen sans papiers aurait été libéré d’un centre de rétention quelques heures à peine après y être arrivé. Il avait été arrêté à Angers le 10 novembre et transféré à Rennes, avant d’être subitement relâché sur ordre du gouvernement. S’il ne l’avait pas libéré immédiatement, il aurait eu à nouveau tous les lycéens dans la rue… » Un autre adolescent aurait été libéré de la même manière à Lyon la semaine dernière, toujours d’après RESF.

Même si actuellement aucun lycéen n’est en centre de rétention, les OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français) menacent toujours beaucoup de jeunes.

En 2005, une circulaire Sarkozy sanctuarise l’école et suspend jusqu’à la fin de l’année scolaire (juin 2006) les expulsions de lycéens et de parents d’enfants scolarisés. Puis les expulsions reprennent fin 2006 Mais grâce aux mobilisations, les jeunes reviendront toutefois.

D’après le décompte de RESF, qui tente d’être exhaustif sur le sujet, les cas se font cependant de plus en plus rares de 2008 à 2011 « Après ces retours en fanfare, les expulsions de jeunes scolarisés ont pratiquement cessé, constate une membre de RESF. Même si des jeunes étaient cueillis juste après leur sortie du système scolaire. »

Alors que sous Hollande, on compte déjà cinq situations de ce type. en décembre 2012 . Dreini, en octobre 2013, à Audincourt. Khatchik, . Et puis Cheick, qui venait d’avoir 18 ans.

Nous avons retrouvé sa trace au Mali grâce à RESF. Son témoignage est douloureux . ».....Mes amis de Pau ont réussi à récolter de l’argent pour me payer un avocat. Mais le 14 juin, le tribunal administratif a demandé mon expulsion. Le 15, je suis parti au Mali. Aucun ami n’a eu le temps de faire le voyage depuis Pau ou Crest. Ma prof d’anglais s’est mobilisée, elle a alerté la Cimade, RESF. Mes copains ont fait signer une pétition à la gare de Valence, sur le marché de Crest. Une page Facebook a été créée. Mais ça n’a pas suffi.

J'ai décollé sans mes affaires, sans mes habits, . C’est allé très vite. Je n’ai même pas mes chaussures de foot.. C'’était la honte. . Je suis revenu avec rien. C’est comme si j’avais perdu trois ans. Alors que je n’ai pas commis un seul délit, que j’ai tout le temps cherché à être exemplaire. Ça me rend furieux. J’espère vraiment revenir pour les études mais ma demande de visa long séjour à l’ambassade de France a été refusée sans motif. Mes amis de Bamako ne connaissent pas ma situation. . Je dis que j’attends des documents. Ils auraient du mal à comprendre que ce n’est pas de ma faute. Puisque d’autres arrivent à rester. »

Pourquoi un tel acharnement sur ces jeunes qui veulent continuer à étudier et à vivre en France?Pourquoi tous leurs espoirs sont anéantis le jour de leurs 18 ans !?

Parce que chaque enfants vivant en France a des droits et que ses droits ne peuvent s'arrêter à 18 ans , nous soutiendrons les jeunes majeurs scolarisés en nous réunissant

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 21:17

L'expulsion de la jeune collégienne Leaonarda est une honte pour la République. Les conditions de cette expulsion ajoutent à l'indignité de cet acte qui disqualifie les politiques conduites par Manuel Valls.

Personne à gauche, comme le montrent les nombreuses réactions, venues de toutes les formations politiques, ne peut accepter la poursuite de ces pratiques.

J'exige du Président de la République un engagement solennel et immédiat de stopper sans délai toute expulsion de jeunes étrangers scolarisés, mineurs ou majeurs, dans notre pays.

J'appelle à prendre des initiatives dans tout le pays, à pétitionner et à manifester aux côtés des associations pour obtenir cet engagement au plus vite.

C'est la seule manière de laver l'affront que viennent de subir les valeurs de la république.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 22:57

Six jours après le “drame de Lampedusa”, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter et les recherches en mer continuent .

La solution pour prévenir les morts en mer sera-t-elle d’accélérer la mise en place d’Eurosur pour mieux surveiller les bateaux de réfugiés, et d’investir des ressources supplémentaires afin de lancer une grande opération de sauvetage en Méditerranée sous l’égide de l’agence Frontex.

Mais à quoi sert Frontex ? Pourquoi aucun secours n’a-t-il été porté au bateau qui a fait naufrage le 3 octobre à à peine un kilomètre de Lampedusa ?

Au lieu de poser ces questions, l’Italie et les institutions européennes indiquent qu’il est temps de “réévaluer” et de donner plus de moyens à l'agence Frontex. Mais qu’on ne s’y trompe pas ! L’agence a pour mandat la lutte contre l’immigration dite “clandestine” et non le sauvetage en mer. 3300 personnes auraient déjà trouvé la mort aux abords de l’île de Lampedusa depuis 2002

Le partage des tâches entre l’Union européenne et les États membres est sciemment laissé dans l’opacité. Qui doit prendre en charge les migrants interceptés ou sauvés ? Qui, des États membres, de l’UE ou de Frontex, est garant du respect du droit d’asile et du principe international de non refoulement ?

.

Il est temps de s’élever contre cette fuite en avant . On ne peut à la fois ‘surveiller’ les migrants en tant que flux à stopper et ‘veiller sur’ les migrants en tant qu’humains ayant besoin de protection. Dès lors, jamais une politique de lutte contre l’immigration dite “clandestine” ne pourra être une politique respectueuse des droits des personnes.

Depuis 2006 le RESF11 ne cesse de répéter que les sans-papiers ne sont pas dangereux mais en danger , que les familles qui quittent leurs pays ne le font pas par plaisir mais par obligation .Combien de morts faudra-t-il encore pour obtenir une politique d'immigration respectueuse des droits de l'homme et du droit d'asile? Dans combien de temps la catastrophe de Lampedusa sera-t-elle reléguée dans les faits divers ?

Nous , membres du RESF nous n'oublierons pas et nos rassemblements en sont la preuve .

  1. En mémoire de ces femmes ,de ces hommes et de ces enfants morts noyés , nous nous réunirons le mercredi 16 octobre à 18h place Carnot à Carcassonne
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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 23:34

Y aura t-il des chaises vides à la rentrée?
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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 10:33

A Montluçon, Arsen a été interpellé à son domicile en vue d’être expulsé alors qu’il peut, de plein droit, prétendre à la délivrance d’un titre de séjour. L’administration s’obstine à mettre à exécution une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) prononcée 11 mois plus tôt par le Préfet de l'Allier, alors qu'Arsen est désormais inexpulsable.

Le 20 juin 2013, 06h00 du matin. Arsen, arménien, et Daphné, française, sont réveillés par deux agents de police qui se présentent à leur domicile. Arsen est interpellé et immédiatement conduit à l’aéroport de Paris Orly en vue de la mise à exécution d’une OQTF prononcée 11 mois plus tôt. Un vol pour Erevan est prévu à 13h15, dans lequel Arsen refuse d'embarquer. Les policiers reprennent la route, sourds aux questions d’Arsen qui n’a aucune idée d l’endroit où ils l’emmènent. Arsen est finalement reconduit chez lui dans la soirée après avoir passé toute une journée menotté, sans avoir pu ni se désaltérer, ni se nourrir.

Assigné à résidence, il s’enfuit et se cache pour échapper à l’expulsion

Ne renonçant pas à son expulsion, le Préfet de l’Allier a décidé le jour même de prolonger l’assignation à résidence d’Arsen au domicile conjugal pour une durée de 45 jours. Cette mesure d’assignation qui avait été prononcée le 2 mai 2013, impose à Arsen de se présenter tous les jours au commissariat, règle à laquelle il s’est plié pendant près d’un mois et demi.

Pour échapper à une expulsion programmée, Daphné et Arsen décident le 21 juin qu’il doit s’enfuir du domicile conjugal et se cacher.

Arsen dispose d’un droit au séjour au France et son éloignement du territoire français est désormais illégal

En tant que conjoint de français, Arsen doit notamment présenter les justificatifs de six mois de vie commune pour pouvoir déposer une demande de titre de séjour, en application de l’article L.211-2-1 du Code de l’Entrée et du Séjour des Étrangers et des Demandeurs d’Asile (CESEDA). (Cf. encadré)

Dès le surlendemain de leur mariage, célébré le 12 juin 2012, et sur les conseils de la sous-préfecture, Arsen envoie sa demande par courrier : trop tôt pour obtenir un titre de séjour.

Le 02 juillet 2012, le Préfet de l’Allier rejette donc la demande de titre de séjour et prononce à son encontre une OQTF.

Depuis le mois de décembre 2012, Arsen remplit toutes les conditions pour obtenir un titre de séjour en France. Ce droit au séjour le rend inexpulsable du territoire français. La mise à exécution de l’OQTF prononcée le 2 juillet 2012 serait donc désormais totalement illégale.

Daphné et Arsen, choqués par l’interpellation du 20 juin dernier, par la tentative d’embarquement et découragés par le prolongement de l’assignation à résidence, ont décidé de vivre séparés, sans savoir combien de temps cette situation pourrait durer.

Comme l'illustre la situation d'Arsen et de Daphné, les conditions restrictives posées pour l'accès au séjour des étrangers conjoints de français, et la complexité des règles applicables sont incompatibles avec les exigences du droit au respect de la vie privée et familiale, droit garanti par l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme. Imposer notamment aux étrangers mariés à des citoyen-nes français-es un délai de six mois de vie commune sur le territoire français avant de pouvoir formuler une demande de titre de séjour, revient à l’inviter à rester en situation irrégulière pendant plusieurs mois et peut conduire à l’expulsion de conjoints de français ayant la malchance d'être interpellés avant d'avoir atteint ce délai…

Les amoureux au ban public interpellent le préfet de l'Allier afin que l'abrogation de l'OQTF visant Arsen soit prononcée dans les meilleurs délais et qu'il soit remis à l'intéressé le titre de séjour auquel il a droit.

Ils demandent en outre au ministère de l’Intérieur :

- la régularisation des conjoints de français, sans attendre un délai de six mois de vie commune.

- l'arrêt de l’éloignement des étrangers mariés, pacsés ou en concubinage notoire avec un(e) ressortissant(e) français(e).

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 11:48

S'associant à la journée mondiale des migrants et réfugiés , toutes les associations s'occupant des migrants se retrouveront place Carnot avec panneaux , banderoles tracts .. pour être plus visibles sur la place publique et expliquer leurs actions et leurs luttes au jour le jour .

Arrestations, expulsions , familles éclatées , ASSEZ !!!

Avec dans le désordre ......Amnesty International, l'ACAT, France terre d'asile,la LDH, le MRAP, ATD Quart Monde, le Secours Catholique, la Pastorale des Migrants, laConfédération paysanne, RESF11, la Cimade

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 21:37

Assez de reculades, le droit de vote pour les résidents étrangers :

c'est maintenant !

Lors de sa conférence de presse du 16 mai, François Hollande a déclaré à propos du droit de vote des étrangers « après les élections municipales, comme il n'y aura plus d'enjeu, un texte sera soumis au Parlement et le Parlement en fera l'adoption qu'il souhaite ». Le MRAP condamne cette reculade injustifiable face à un enjeu majeur pour la société française.

Ce n'est pas la première fois, depuis les propositions de François Mitterrand, qu'un candidat socialiste à l'élection présidentielle, n'hésite pas à faire de cette question une promesse électorale pour l'oublier aussitôt après.

Le MRAP rappelle avec fermeté, qu'en 2012, la nouvelle majorité avait inscrit cette réforme dans son programme. Dans la conformité de ces engagements, le Premier Ministre, dans sa déclaration de politique générale de juillet 2012, puis, à nouveau, en septembre, avait promis un projet de loi en 2013.

Un tel recul est profondément injuste car il voue des étrangers qui travaillent ici, payent des impôts , participent de multiples manières à la vie sociale dans leur commune, leur quartier, à rester encore plus longtemps hors de la citoyenneté que confère le droit de vote, de la citoyenneté qui leur permettrait d’intervenir dans la construction d'une chose publique qui les concerne, tout autant que les « nationaux ».

Mais il ne s'agit pas seulement d' une question de justice et d'égalité de droits, mais d'une question de démocratie. La vie locale constitue un creuset essentiel de la vie démocratique. Toutes celles et tous ceux qui résident sur ces territoires doivent y participer de façon égale.

Il est temps de franchir, dès 2013, une nouvelle étape d’élargissement du suffrage universel, de la démocratie, pour la cohésion sociale et l’égalité des droits.

Les promesses électorales de plus de trente ans, approuvées par les électeurs(trices) à au moins quatre reprises, depuis 1981, doivent être maintenant tenues.

François Hollande parle de « pédagogie » pour masquer cette reculade. Le MRAP, lui, exige l'égalité des droits et un acte de courage politique, conformément aux attentes. Il appelle à renforcer la mobilisation et notamment à participer au concert organiser par la FEN et le Collectif Droit de vote 2014, le 23 Mai à la Batille, pour réclamer: le Droit de Vote dès 2014.

Paris le 20 mai 2013

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 12:00

 pour la défense de la laïcité, de la liberté d'expression et de l'égalité de traitement ! Non à l'islamophobie ! Non à l’exclusion des mères, portant un foulard, de l’école !

LES FAITS

Le rapport 2012 de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) confirme l'inquiétante montée des sentiments et des actes antimusulmans en France. Les femmes en sont les principales victimes. Selon le rapport 2012 du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), elles subissent 94 % des agressions islamophobes recensées.

Dans le même temps, les discriminations déjà en place se maintiennent. Le collectif Mamans toutes égales (MTE) continue ainsi de recenser et de défendre les nombreuses mères portant un foulard exclues illégalement de l'accompagnement des sorties scolaires et de toutes les activités parascolaires sous les yeux de leurs enfants. Une stigmatisation générant humiliation et souffrance, pour les mères et les enfants.

Le cas de Sirine, exclue par le conseil de discipline de son collège pour port de bandeau et de jupe trop longue, est édifiant.

DERRIÈRE LE MOT « LAÏCITÉ », LE RACISME

Lorsque des ministres exigent l'application de la laïcité alors que la Cour de cassation a reconnu la discrimination religieuse dont avait fait l'objet une salariée de la crèche Baby Loup (licenciée parce qu'elle portait le foulard), c'est l'islamophobie qui parle.

La particularité de l'islamophobie est de ne pas être reconnue pour ce qu'elle est : du racisme. Des mesures, qui ne visent en réalité que les musulman-e-s, sont masquées derrière une prétendue défense de la laïcité.

LA LAÏCITÉ C'EST L'ÉGALITÉ

La laïcité n'est pas une atteinte aux libertés religieuses. Au contraire, elle en est la garantie. Elle n'est pas l'athéisme obligatoire ou l'obligation d’invisibilité religieuse dans les lieux publics.

La loi de 1905 est claire : elle garantit la liberté de conscience et donc de croyance et d'expression (religieuse ou non, en public et en privé), en séparant l’État de l'organisation et du financement des cultes.

Le principe de laïcité définit que la France n'a pas de religion d’État et que les services publics ne peuvent être rattachés à une quelconque autorité religieuse. Cela ne concerne pas les activités personnelles ou professionnelles de chacune et chacun !

VOUS AVEZ DIT « CHANGEMENT » ?

Aujourd'hui, après une interminable série d'attaques politiques et législatives, encourageant la multiplication des agressions islamophobes, François Hollande et son gouvernement ne changent rien. Au contraire, ils multiplient les annonces :

- proposition de loi, enregistrée à l'Assemblée nationale le 16 janvier 2013, visant à étendre le principe de « neutralité religieuse » notamment aux assistantes maternelles, y compris à leur domicile, et aux structures d'accueil de la petite enfance,

- mise en place d’un observatoire de la laïcité, composé de partisans d’une laïcité d’exclusion,

- annonce d’une nouvelle loi d'exclusion, qu'ils appellent la « laïcité » au travail.

HALTE AUX DISCRIMINATIONS : ÉGALITÉ POUR TOUTES ET TOUS !

Concrètement, c'est le droit des femmes portant un foulard de participer à la vie publique, de travailler, de s'impliquer dans la scolarité de leurs enfants qui est bafoué. Ces mesures contribuent aussi à cautionner les agressions qu'elles vivent au quotidien et les excluent totalement de l’espace public.

De plus, alors que les discriminations sont déjà très nombreuses, il semble que l'exclusion des musulmanes et musulmans du monde du travail fasse partie de l'agenda gouvernemental : nous nous y opposerons !

C'est pourquoi nous exigeons :

- l'abrogation de la circulaire Châtel en ce qu’elle recommande l'exclusion des mères portant un foulard de l'accompagnement des sorties scolaires ;

- l'abandon des deux projets de lois d'exclusion annoncés.

Stop aux discours, aux actes, aux lois racistes et d'exclusion !

 

 

 

 

 

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 22:22
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