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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 17:52

Les militants du mouvement «Carcassonne la Citoyenne» sont de retour dans le débat politique. Ce mardi 30 septembre avait été retenu pour une conférence de presse de rentrée avec l'économie et l'emploi comme sujets principaux. «La situation de Carcassonne  est catastrophique et la mort programmée de la ligne ferroviaire à destination de Quillan ne va pas arranger les choses», a dit Bernard Dauphiné. Cinq mois après la dernière élection municipale, les thèmes développés pendant la campagne par cette liste sont toujours valables. «La nouvelle municipalité explique qu'il faut faire moins avec mieux. Les emplois et les services aux usagers sont en diminution partout, dans le public comme dans le privé. Cette vision rétrécie de l'économie est la première responsable de notre état», mentionne Amandine Carrazoni. Si les résultats prometteurs de «La Fabrique», née de l'ex société Pilpa, sont un exemple à suivre, la menace qui plane sur le 3e RPIMa «montre la faiblesse de la structure économique locale. Les militants de Carcassonne redisent leur confiance dans l'émergence d'une économie sociale et solidaire structurée autour des services à la personne, des circuits courts, et plus largement du secteur agroalimentaire car «le tourisme et le commerce ne font pas la maille, et des projets comme Rocadest ou le déplacement d'un magasin qui ne résolvent pas la problématique de l'emploi». Les adhérents attendent une rencontre en mairie avec Gérard Larrat, avec lequel ils envisagent d'évoquer aussi le devenir de la salle Chapeau Rouge et l'incompréhension soulevée par le refus d'accueillir l'expo Ceres Franco.

«La situation économique de la ville est catastrophique»
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 21:27

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 00:37
Les députés ont adopté mardi par 272 voix contre 234 le projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale (PLFRSS). Si les 33 députés "frondeurs" PS ont fortement contesté ce texte, ils se sont abstenus pour ne pas porter défaut à la majorité PS. Un vote « contre », de leur part et de celles des 13 écologistes, comme l’a fait massivement le Front de gauche, aurait changé la donne.

Adopté à l’Assemblée nationale, cet après-midi par 272 voix contre 234, ce texte, complémentaire du projet de loi de finances rectificative ( PLFR) pour 2014 voté mardi dernier, est une déclinaison du  pacte de responsabilité, présenté en janvier par François Hollande. Un pacte, qui s’apprête à offrir 41 milliards d’euros aux entreprises tandis qu’il prévoit de mettre le frein sur les dépenses publiques, en gelant notamment les pensions retraites et les aides sociales aux plus modestes.

Si la majorité du groupe PS et certains députés de gauche ont voté pour, les députés Front de gauche ont voté contre des "largesses sans ciblage, ni contreparties, offertes au patronat au nom de la compétitivité" et dont les Français paieront "la facture". L'UMP et l'UDI, eux, ont aussi choisi de voter contre, par opposition au gel de prestations pour les retraités. Du coté des écologistes, une majorité (13 sur 18 élus écologistes ou apparentés) s'est abstenue sur ce texte considéré comme "un véritable chèque en blanc aux entreprises, sans garantie de résultats mais avec le risque d'un accroissement de la précarité et des inégalités". Enfin, 33 députés PS, dits « frondeurs » ont fait le choix de s’abstenir, eux qui contestaient fortement il y a encore une semaine le budget rectificatif, poussant même Manuel Valls à utiliser la réserve de vote.
Une abstention qui s’explique peut-être par l’intervention du Premier ministre ce matin, lors de la réunion hebdomadaire du groupe PS, qui a lancé un "appel à la responsabilité" de tous les députés socialistes, affirmant notamment que ce texte ne comportait "aucun cadeau aux patrons" mais aussi par leur volonté de ne pas rompre le lien avec la majorité.  

Une prise de position plus tranchée des écologistes et députés frondeurs PS, aurait offert un autre rapport de force, destinant sûrement un autre avenir au budget rectificatif de la sécurité social. Maintenant, le PLFRSS prend la direction du Sénat, qui devra l’examiner à partir du 15 juillet. L’adoption définitive par le Parlement est prévue vers le 23 juillet.

 

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 08:08

Lettre ouverte à M. le Maire de Carcassonne

Monsieur le Maire,

Nous venons de prendre connaissance de la position officielle de votre municipalité sur la culture dans une interview de votre adjoint parue récemment dans la presse.

Nous nous réjouissons de votre volonté de réduire l’envergure du Festival, qui ne correspond pas à l’idée que nous nous faisons de la culture. Il serait pour nous souhaitable que les sommes écono­misées soient intégralement réinjectées dans des actions d’éducation populaire se déroulant tout au long de l’année. En effet, pour nous comme pour M. Bès, « la culture est un vecteur de vivre en­semble ». Nous nous demandons alors pourquoi vous avez décidé de réduire drastiquement les sub­ventions à certaines associations et structures culturelles qui par leurs activités développaient entre autres ce vivre ensemble tout au long de l’année.

De par le récent vote du budget de la culture, trois structures qui travaillaient tout au long de l’année sont gravement déstabilisées : l’ATP doit réduire d’un tiers sa programmation “jeune pu­blic” pour l’année prochaine avec une baisse de 13 000 €, et le Grand Roque n’a plus un centime de subvention donc devra stopper une grande partie de ses activités ici. Quant à 11Bouge, c’est, entre autres, la fin du travail effectué dans les quartiers depuis trois ans et Pôle Emploi qui attend ses 6 jeunes salariés. En outre la municipalité se prive d’importantes subventions extérieures liées au tra­vail de cette association, notamment le label “SMAC” qui devait apporter 100 000 € aux actions culturelles locales. Faute de partenariat avec la mairie, ce label ne pourra pas être signé, malgré l’accord de tous les autres partenaires. De plus nous sommes choqués par le récent ultimatum qui leur a été adressé exigeant que l'association évacue le Chapeau Rouge en un mois. Auriez-vous donc un projet si imminent, que vous ayez besoin de récupérer la structure dans un délai aussi bref et ne puissiez leur laisser plus de temps ?

Plus globalement, c’est le tissu associatif carcassonnais lié à la culture qui est touché par cette politique : elle va réduire à néant les actions portées par de très nombreux bénévoles, malgré le tra­vail important effectué depuis des années. De plus, vous vous placez dans une optique financière : or vous ne pouvez pas ignorer les retombées économiques de ces actions pour la ville, importantes et réparties sur toute l’année.

Nous regrettons de plus la disproportion et l’importance des subventions accordées à 3 des 78 clubs sportifs, aux pratiques professionnelles (USC) ou élististes, qui reçoivent près de 71% des subventions. Autre interrogation, l’aide directe mais non financière apportée aux quelques aficiona­dos carcassonnais…

Nous avons récemment appris que le GRAPH ne serait plus hébergé à la rentrée par la Fabrique des Arts : pourquoi la ville ne leur offrirait-elle pas un lieu où continuer leurs activités ?

Lors de la récente campagne pour l'élection municipale nous avions mis en avant des proposi­tions pour la culture dont nous souhaitons vous soumettre une partie. Nous sommes persuadé-es que, voulant agir dans l'intérêt des habitant-es de la ville, vous ne manquerez pas d'en reprendre certaines à votre compte :

  • Ouvrir et faire vivre davantage de salles municipales mises à disposition de la population et de ses associations,

  • Favoriser les échanges entre toutes les cultures présentes dans la ville et leur expression, valoriser la culture occitane,

  • Ouvrir le musée d’art un jour par semaine aux établissements scolaires,

  • Faire du Festival de la Cité un véritable festival, et pas une simple succession de spectacles en tournées,

  • créer un Conseil Communal de la Culture, rassemblant à titre consultatif les artistes, le public ve­nant de collectifs ou d’associations, les élu-es, les technicien-nes, les programmateurs du Festi­val, du Théâtre et de la Fabrique des Arts.

Dans l'attente de votre réponse, nous sommes disponibles pour vous rencontrer afin de développer certains des points soulevés dans la présente.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de nos salutations citoyennes.

Pour Carcassonne la Citoyenne,


Rosine CHARLUT Bernard DAUPHINÉ Philippe GANDINI Michèle GODET Jean-Louis VACHOT

Nous regrettons de plus la disproportion et l’importance des subventions accordées à 3 des 78 clubs sportifs, aux pratiques professionnelles (USC) ou élististes, qui reçoivent près de 71% des subventions. Autre interrogation, l’aide directe mais non financière apportée aux quelques aficiona­dos carcassonnais…

Nous avons récemment appris que le GRAPH ne serait plus hébergé à la rentrée par la Fabrique des Arts : pourquoi la ville ne leur offrirait-elle pas un lieu où continuer leurs activités ?

Lors de la récente campagne pour l'élection municipale nous avions mis en avant des proposi­tions pour la culture dont nous souhaitons vous soumettre une partie. Nous sommes persuadé-es que, voulant agir dans l'intérêt des habitant-es de la ville, vous ne manquerez pas d'en reprendre certaines à votre compte :

  • Ouvrir et faire vivre davantage de salles municipales mises à disposition de la population et de ses associations,

  • Favoriser les échanges entre toutes les cultures présentes dans la ville et leur expression, valoriser la culture occitane,

  • Ouvrir le musée d’art un jour par semaine aux établissements scolaires,

  • Faire du Festival de la Cité un véritable festival, et pas une simple succession de spectacles en tournées,

  • créer un Conseil Communal de la Culture, rassemblant à titre consultatif les artistes, le public ve­nant de collectifs ou d’associations, les élu-es, les technicien-nes, les programmateurs du Festi­val, du Théâtre et de la Fabrique des Arts.

Dans l'attente de votre réponse, nous sommes disponibles pour vous rencontrer afin de développer certains des points soulevés dans la présente.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de nos salutations citoyennes.

Pour Carcassonne la Citoyenne,


Rosine CHARLUT Bernard DAUPHINÉ Philippe GANDINI Michèle GODET Jean-Louis VACHOT

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 07:26
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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 06:38
Marche contre les gaz de schiste

Sur des communes de l'Aude et de l'Hérault,lundin petroleum via l'entreprise athemis, prevoit de venir faire de la recherche sismique afin de renouveler son permis dit "les plaines du Languedoc". Voir ici l'article de Midi Libre à ce sujet

Une marche citoyenne de protestation est organisée samedi 28 juin à 9h00

Départ : la cooperative d'Argeliers. Argeliers se situe sur La Minervoise, qui relie Béziers à Carcassonne. C'est à environ 20 kms au nord de Narbonne.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 01:12

Une large mouvement de grève s'annonce demain à la SNCF. Le PCF apporte tout son soutien aux revendications portées par les cheminots mobilisés pour le retrait de la réforme ferroviaire qui sera présentée à l'Assemblée le 17 juin prochain.

Ce texte, qui prétend réunifier RFF et SNCF afin de réduire les coûts d'une structure en doublon, prépare en réalité l'élargissement de l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire exigée par l'Union Européenne. Le gouvernement entend en effet créer une société unique en façade, mais trois entités dans les faits, pour renforcer la séparation entre gestion des infrastructures et exploitation du réseau.

Le scénario est écrit à l'avance. L'exploitation des voies, éminemment rentable, sera captée par le marché privé tandis que les infrastructures seront laissées à la seule responsabilité du secteur public, qui se retrouvera seul à rembourser la dette de 44 milliards d'euros qui devait financer un réseau ferré public et de qualité. Avec le libéralisme, c'est toujours la même rengaine : privatisation des profits et nationalisation des pertes.

Le PCF condamne fermement cette prise en otage du bien collectif et de l'investissement public par la concurrence privée, et s'associe aux propositions formulées par les syndicats en grève. Il demande une réunification réelle de la SNCF et de RFF au sein d'un organisme public possédant le monopole du chemin de fer et de son exploitation. C'est seulement à cette condition que sera garanti un service public juste et efficace.

 

Le ferroviaire ne peut être laissé aux mains de la concurrence et du marché. C'est un enjeu stratégique national, une garantie fondamentale de la souveraineté de la France et de l'égalité des territoires.

Par ailleurs, le PCF soutient la proposition faite par la CGT de confier à une structure de défaisance la dette du système ferroviaire. Il est inacceptable que celle-ci pèse sur les conditions de travail et de vie des travailleurs du rail, ou sur les investissements en rénovation et modernisation du matériel et du réseau.

La lutte contre le démantèlement du service public, est l'affaire de tous les Français. Le PCF appelle le gouvernement à refuser de s'engager dans le sillon des politiques d'ouverture à la concurrence, dont les effets plus que néfastes ne sont plus à prouver.

Le Front de gauche exclut de voter en l’état le projet de réforme ferroviaire, qui sera examiné à l’Assemblée la semaine prochaine, car il ne crée pas un service public unifié, a annoncé mardi son chef de file André Chassaigne.

« Il faut une réforme ferroviaire, mais le texte n’est pas satisfaisant car il ne crée pas le grand service public unifié que l’on souhaite », a déclaré André Chassaigne lors d’un point presse, quelques heures avant le début d’une grève reconductible à la SNCF.

« En outre, le problème de la dette n’est absolument pas réglé. Il faudrait créer une caisse de défaisance de la dette », a-t-il estimé.

Destiné à stabiliser la dette du secteur ferroviaire et à préparer son ouverture totale à la concurrence, le projet de loi prévoit de réorganiser la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), qui gère le réseau, mais sans aller jusqu’à la réunification totale des deux entreprises.

Le texte ne s’attaque pas directement à la spirale de l’endettement du système ferroviaire, qui s’élève à 44 milliards d’euros et augmente mécaniquement de 1,5 milliard d’euros par an.

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 07:35
Jeudi 22 mai à 20h
 Salle louis costes à Limoux
 

Raoul Marc JENNAR, docteur en Sciences politique, essayiste donnera une conférence :

« Comment changer l’Europe ?»

Bilan de l’UE depuis 1957

La démocratie,

La justice sociale,

Conclusion le non au TCE,

l’UE est- elle réformable ?

Les différents traités,

Le GMT,

Objectifs :

La souveraineté populaire en opposition à la souveraineté nationale du FN

Oui à l’union des peuples!

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 03:26

A la veille de l’ouverture de négociations le 19 mai, les fonctionnaires sont mobilisés et appellent à une grande manifestation le 15 mai. Ils ont raison et le Front de gauche les soutient.

Sanctionné aux municipales, François Hollande aurait pu entendre la colère des urnes. Au contraire, il a choisi d’accélérer sa politique favorable aux puissants. Il a décidé d’amplifier la mise en œuvre d’une politique d’austérité, avec l’objectif de réduire de 50 milliards d’euros la dépense publique. Hollande et Valls inscrivent leurs choix politiques dans les pas de la commission européenne et de Merkel.

L’austérité imposée aux usagers

Ce choix de l’austérité, imposé au plus grand nombre pour préserver les dividendes d’une minorité, aura des conséquences pour tous les usagers.

L’amputation de 50 milliards sur la protection sociale, les salarié-e-s, les retraité-e- et les collectivités locales va se traduire par une aggravation de la casse des services publics. Tous les secteurs, la santé, l’école, la petite enfance, les aides aux personnes âgées, les transports, seront impactés. Et immanquablement cela va se traduire par une nouvelle dégradation de la qualité du service public rendu, des conditions de travail des agents. Conséquences : les inégalités de traitement vont se généraliser, créant plusieurs catégories de citoyen-ne-s, et les besoins fondamentaux seront inaccessibles pour des pans entiers de la population.

La précarité grandissante des agents

Les services publics continuent ainsi de subir des suppressions d’emplois, à la suite de la décision de Sarkozy du non remplacement d’un départ à la retraite sur deux. C’était et cela demeure une décision sans rapport avec la réalité des besoins, de plus en plus importants.

Le gel de la valeur du point entamé sous l’ère Sarkozy en 2010 a été maintenu par François Hollande, jusqu’en 2017. La traduction immédiate, c’est la perte de pouvoir d’achat qui année après année s’accumule. De la même manière, les qualifications ne sont plus reconnues, les déroulements de carrière sont étriqués et misérables. La précarité s’étend dans le service public.

D’autres choix sont possibles

Pour le Front de gauche, les services publics doivent satisfaire les besoins des populations et l’intérêt général, et ne doivent pas être livrés à la cupidité des intérêts privés et des marchés financiers ! Tout au contraire, pour les financer et assurer leur modernisation, leur développement, nous voulons mettre à contribution les profits colossaux des grands groupes et les dividendes vertigineux des actionnaires dont l’utilité sociale est nulle.

C’est là où se trouve la source d’un rebond de notre économie et non dans le racket des salariés et de leurs services publics. Nous proposons de reprendre le pouvoir sur la finance et de porter une nouvelle ambition de coopérations et de solidarités.

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 20:59
Le Front de gauche a proposé le 6 mai en commission une résolution pour suspendre 
les négociations sur l’accord transatlantique.

Désormais célèbres pour leur opacité, les négociations sur le projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis sont entrées, depuis presque un an, dans une phase plus active. Toujours dans le plus grand secret. Raison pour laquelle le groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale a décidé de saisir la commission des Affaires européennes dans une résolution visant à suspendre les tractations. « Notre objectif premier est la suspension des négociations. Nous voulons ouvrir le débat pour plus de transparence », explique le chef de file du groupe Front de gauche, André Chassaigne, qui espère ainsi « faire émerger des garde-fous ». Entre autres reproches adressés au projet, celui de déposséder les États de leur souveraineté : « C’est la porte ouverte à de multiples procédures. Une entreprise pourra attaquer un État devant un tribunal arbitral privé parce que telle clause de protection sociale du pays viendrait contrarier une clause commerciale du traité », évoque encore le député du Puy-de-Dôme. « Ces tribunaux privés au sein desquels les sociétés internationales seraient à la fois juges et parties contourneraient les tribunaux de droit commun, respectueux de la souveraineté des États, de leurs traditions culturelles et de leur histoire, et seuls garants du respect de la règle de droit », souligne le texte de l’exposé des motifs déposé par les parlementaires.

Pour l’heure, les élus nationaux n’ont aucune connaissance du contenu réel du traité. Le prétexte de confidentialité pour raisons de stratégie économique étant le plus souvent invoqué par les négociateurs pour justifier leur droit à ne pas rendre compte de l’état des négociations. Prétexte d’autant plus contestable que ce sont bien des membres de la Commission européenne, non élus, qui sont autour de la table pour décider du destin économique de cette vaste zone de dérégulation qui concernerait 820 millions de consommateurs et représenterait la moitié du PIB mondial. Pour les députés du Front de gauche, les craintes de voir les termes d’un accord commercial se substituer aux lois d’un pays sont bien réelles : « Si, après avoir été négocié en dehors de tout cadre démocratique, cet accord devait entrer en vigueur, ses dispositions s’appliqueraient pour des décennies et auraient des conséquences néfastes pour des centaines de millions de citoyens », mentionne encore le texte. La résolution de suspension, examinée aujourd’hui par la Commission, ambitionne d’être un premier acte pour rendre plus démocratiques les discussions autour du grand marché transatlantique en construction. Cela pourrait changer son destin.

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