Cette année 2013 aura été celle du désenchantement et de la colère.

Sous le prétexte de faire baisser le coût du travail, elle aura été une école des renoncements orchestrée par un président élu par toute la gauche avec pour conséquences une perte des repères solidaires et cette recherche quasi désespérée de boucs émissaires instrumentalisée par la droite et l’extrême droite.

Ne renonçons pas. Travaillons la transparence, la démocratie, la solidarité, la convivialité, le respect, au plus prés de nous tous, dans la proximité de notre commune et donnons à voir des rassemblements possibles pour bien vivre, ensemble, solidaire.

Les élections municipales et européennes de mars et juin 2014 seront des moments forts de ces volontés citoyennes.

En mon nom personnel et au nom de tous les communistes, au nom du Front de Gauche, nous vous souhaitons tous nos vœux de bonne santé et de bonheur pour chacun d’entre vous, vos familles et vos proches.

.Que l’année 2014 ne soit plus celle du désenchantement mais, enfin, celle de la solidarité et du rassemblement.

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Le Front de Gauche vous propose une présentation de cet accord négocié en ce moment par la Commission Européenne et les États Unis d'Amérique

A cette occasion Raoul Marc Jennar , qui nous avait beaucoup éclairé à propos du TCE, viendra nous dire ce qu'il en pense! et les dangers de cet accord : risques de retour des OGM, de la viande aux hormones, des Gaz de Schiste ...

Avec la réunion publique sur les municipales prévue jeudi à la Bourse du travail, le Front de Gauche veut continuer d'associer le citoyen à son projet. Explications.

De nos jours, tout homme politique digne de ce nom se fait le chantre de la démocratie participative. Mais pour le Front de Gauche, nombre de ces discours tiennent surtout de la poudre aux yeux. La formation a donc décidé de montrer l'exemple jusque dans sa préparation des municipales : du programme à la constitution de la liste, tout fera l'objet d'une "construction citoyenne".

Prochaine étape jeudi 28 novembre, à 18 h, avec une réunion publique organisée à la Bourse du travail.

"Cette démarche a été impulsée par un Front de Gauche déjà élargi", explique Jean-Pierre Maisterra. "Il y a un mois, nous présentions dix engagements. Fruits d'un premier travail de concertation, ils sont pensés comme le socle d'un futur programme". L'ensemble, qui n'a encore rien d'arrêté, est soumis depuis "au débat et à la critique". C'est tout l'objet du rendez-vous de jeudi. "Nous invitons les Narbonnais à venir à notre rencontre, afin d'échanger sur le devenir de notre ville et d'évoquer de possibles implications sur la future liste".

Cette dernière sera donc bâtie au gré des discussions, quitte à ne la boucler qu'au tout dernier moment. "Nous travaillerons jusqu'en janvier", lance Jean-Pierre Maisterra. "On veut laisser la porte ouverte aux citoyens aussi longtemps que possible". Alors, et seulement alors, la tête de liste sera-t-elle désignée. "Partout ailleurs, on voit une personne s'autoproclamer candidat puis décider qui sera sur sa liste", note le responsable. "Nous avons voulu prendre ces pratiques à contre-pied : lorsque la liste sera complète et le comité de soutien constitué, nous déterminerons tous ensemble la personne la mieux placée pour porter cette liste. La campagne sera élaborée de la même manière".

Bref : dans l'immédiat, point de nom à se mettre sous la dent. Tous préfèrent souligner la méthode, illustration de l'idéal de gestion que le Front de Gauche souhaite appliquer à Narbonne. "Nous estimons qu'il n'est possible de gérer une ville qu'en étant à l'écoute des habitants, dans une démarche de réactivité permanente", insiste Jean-Pierre Maisterra. "Or tous nos retours et toutes nos consultations confirment que Jacques Bascou est à l'opposé de la concertation".Bastien Valente est encore plus sévère à l'égard de l'actuel édile. "Il se comporte comme un véritable baron local qui n'écoute pas les requêtes de ses concitoyens", affirme-t-il. "C'est toujours la même remarque qui revient : 'J'ai écrit au maire, mais je n'ai jamais eu de réponse'. Il ferait bien de se méfier des conséquences d'un tel comportement, lui qui ne se dit même plus de gauche". Un constat qui pousse l'équipe de la place Belfort à le crier fièrement : "En 2014, notre liste sera la seule revendiquée à gauche sur Narbonne !" Le slogan n'a peut-être pas encore été soumis au débat, mais il semble déjà tout trouvé.