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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 17:51


La démocratie participative, il ne suffit pas den parler, de lévoquer, de linvoquer mais il faut VOULOIR la faire vivre à travers des initiatives concrètes..

 

Le débat - surtout sil est contradictoire -, linterpellation des élus, lassociation des concernés à la discussion de la loi, lexplication publique du vote de ces élus au Parlement font partie de cette démocratie participative 

 

Cest cela que lon attendait de nos parlementaires audois sur la loi portant sur la flexibilité de lemploi, qui est fortement contestée par des syndicats -et pas nimporte lesquels - et dans la gauche même !

 

Or sur Narbonne, quel constat faisons-nous ?

 

  - Le seul débat public visant à faire connaître laccord (lANI) servant de base au projet de loi , visant à le décortiquer, à le décrypter, cest le Front de gauche et pas les parlementaires qui la organisé .

 

   - Lors de la manifestation du 5 mars, des dizaines de syndicalistes -et nous y étions, je dirai, naturellement - sont allés interpeller Madame la Députée devant sa permanence, en pleine rue

 

          Quelles ont été ses réponses ?

 

            1)  Elle navait pas encore pris connaissance du contenu de laccord . Dommage quelle nait pas eu lidée de participer à notre réunion publique ! Elle aurait pu sinformer.  article par article .

            2)   Elle attendait de savoir comment cet accord serait transposé dans la loi : nous, nous ne faisions pas dillusion !

             3)  Enfin, elle pensait qu  « il y aurait des blancs à compléter »: on pouvait en conclure quelle interviendrait !

 

Un mois après, le débat a commencé à lAssemblée Nationale ce mardi, que peut-on observer ? Que peut-on noter ?

 

             1) Laccord a été transposé tel quel ou quasiment tel quel dans la loi, comme lavait exigé le patronat .

 

              2) Lexamen de la loi se fait en procédure durgence, réduisant le temps du débat et de lintervention citoyenne

 

              3) En début de semaine, le ministre du travail M Sapin rappelait à lordre les parlementaires de sa majorité gouvernementale en ces termes « Cest laccord, tout laccord, rien que laccord ». Ainsi,  pas question de  modifications !

 

            4) En matière de « blancs à compléter » (pour reprendre la formule de Mme Fabre), ce sont les députés du Front de gauche qui ont déposé les amendements, près de 4 500  mais qui ont été écartés du débat  par la commission des Affaires Sociales de lAssemblée au nom, selon le rapporteur PS, que «  certains signataires de laccord sont résolument opposés à toute évolution », transformant ainsi les parlementaires en simples copistes du Medef !

 

            5) La position de la droite est dans la logique de sa politique : elle applaudit à deux mains le texte qualifié dhistorique par M Sapin  en se félicitant cyniquement -pour reprendre les propos dun député U M P-  « de la conversion de la majorité socialiste en faveur de la possibilité pour les entreprises de licencier »

 

            6) Quant à lexplication de positionnement et de vote de nos parlementaires narbonnais, à ce jour, silence !

 

 

         Mais nous sommes têtus surtout sur le terrain de la démocratie participative, citoyenne ou autre Peu importe le qualificatif !

 

         Nous voulons savoir, nous voulons comprendre

 

         Puisquils ne viennent pas à nos rencontres, nous proposons à nos parlementaires dorganiser un débat public sur cette loi afin que chaque citoyen qui le souhaite puisse se faire une idée précise de ce qui lattend en terme de régression du droit du travail, de démantèlement de la protection sociale, de facilité de licenciement, de mobilité imposée  

 

Nous attendons leur réponse en précisant qu’en ce qui nous concerne, nous sommes prêts à participer à une telle initiative.

 

J’ajouterai, en guise de conclusion, que la pratique du débat démocratique est la meilleure façon de réconcilier la politique avec les citoyens, de lui redonner ses « lettres de noblesse »…

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 10:51
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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 19:52

Narbonne Jeudi 28 février   18h

 

A la Bourse du travail    

 

Le Front de gauche


vous invite à une réunion publique

 


 

Le 11 janvier, le Medef et trois syndicats minoritaires signaient un accord qui, s’il était appliqué, faciliterait les licenciements, aggraverait la flexibilité, affaiblirait le code du travail …

Le gouvernement Ayrault a annoncé qu’il souhaitait transposer -tel quel- cet accord dans la loi !

Ce serait un DENI des droits des salariés avec l’acceptation d’un accord gagnant-gagnant uniquement pour le patronat…

Ce serait un DENI de la démocratie sociale en faisant fi de l’opposition et des propositions alternatives des syndicats majoritaires - CGT, FO, FSU, Solidaire …

Ce serait un DENI des prérogatives du Parlement, réduit alors à une simple chambre d’enregistrement d’une loi dictée par le Medef


Pour en savoir plus ...

Pour en mesurer les conséquences pour notre vie ...

Pour en débattre, texte à l’appui …Retrouvons-nous et débattons!

 

 

Rien n’est joué…

Ensemble, agissons pour empêcher que cet accord nocif,

porteur de régression sociale soit traduit dans la loi !

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 11:58
burlot jeunesPrès de 70 personnes se sont retrouvées ce samedi 2 février à l'appel du collectif local du Front de gauche. Après avoir excusé le dynamique animateur local, Yanick Amossé,  Marc Fraisse a accueilli les participants. Le ton a été donné avec le lancement d'une campagne locale contre l'austérité. Les sympathisants du Front de gauche en Minervois veulent ainsi relayé la campagne nationale.

Beaucoup de critiques ont aussi émané contre le gouvernement actuel ; que certains se refusent à qualifier de gauche ! Des anciens militants PS ainsi que d'autres sympathisants de la gauche de transormation sociale ont aussi estimé que la seule critique du gouvernement en place ne suffiraient pas. "Nous devons être capable de faire bouger les lignes, y compris pour les prochaines élections locales !"
La co-secrétaire départementale du PCF, Marie-Ange Larruy, nouvellement élue, partcipait aussi à la rencontre avec la secrétaire de la section du PCF du Minervois, Sylvie Vilas. Les camarades du PG étaient aussi bien représenté tout comme les nombreux non encartés.
Forts de la mobilisation des jeunes au côté du Front de gauche lors de la campagne présidentielle, les participants se sont  fixés l'objectif de les re-mobiliser pour les actions à venir !

 La discussion s'est terminée autour d'un chaleureux repas avec apéritif, tapas, entrée, daube et clafoutis... le tout "maison". Monique et Roseline, aidées de quelques garçons ont aussuré l'intendence et l'ambiance !


 
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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 13:43

Le collectif de l'eau du Carcassonnais qui milite pour une gestion en régie de l'eau, collectif qui regroupe ATTAC, Aude Claire, le PCF, la CGT indécosa, des citoyennes et citoyens....avait passé ce film dans le département. Film qui dénonce, effectivement, l'argent que ce font des entreprises privées sur un bien que nous espérons voir revenir dans le public! Alors oui, nous soutenons pleinement ce film !

Le 14 février 2013 à 13heures 30 au Palais de Justice à Paris s’ouvrira le procès en diffamation intenté par le groupe Veolia contre  Toutefois, seuls la présidente de l’association La Mare aux canards, distributeur français du film, et Jean-Luc Touly, cadre de Veolia et protagoniste central du film, sont poursuivis. La procédure judiciaire du groupe contre les « vrais » responsables du film «Water Makes Money » – les réalisateurs Leslie Franke et Herdolor Lorenz – s’est en effet brisée contre le fait que la filiale allemande de Veolia a renoncé à déposer une plainte en Allemagne. 
Le procès débutera par la projection du film. Veolia se dit diffamé par le film et a déposé plainte le 28 septembre 2010. Déjà, avant la première de « Water Makes Money », un risque d’interdiction de la sortie du film via l’obtention d’une ordonnance provisoire existait. L’équipe du film a pallié ce danger en organisant une première simultanée dans 150 villes européennes. Le film a pu atteindre un large public et a été projeté publiquement près de 1 000 fois. ARTE l’a programmé plusieurs fois en 2011 (850 000 téléspectateurs) et une nouvelle diffusion est prévue pour le 13 février prochain, la veille du procès, à 22.00 heures. 
Veolia n’a pas pu empêcher le film et ce sont aujourd’hui La Mare aux canards, petite association qui n’est pas responsable du contenu du film mais uniquement de sa diffusion en France et évidemment leur whistle-blower, Jean-Luc Touly – qui s’est déjà battu dans beaucoup de procès avec son employeur et les a tous gagnés – qui sont renvoyés devant le Tribunal correctionnel. 
Lors de l’audience du 14 février 2013, Veolia contestera très probablement l’affirmation de Jean-Luc Touly selon laquelle le groupe lui aurait proposé un million d’euros pour qu’il renonce à publier son livre « L'eau des multinationales : Les vérités inavouables». Les autres passages poursuivis concernent l’utilisation du terme « corruption » et nullement les faits apparaissant dans le film. 
La loi allemande empêche d’attaquer les protagonistes et le distributeur du film, seuls les réalisateurs pouvant être poursuivis. Or le groupe ne l’ose pas. Jean-Luc Touly et La Mare aux canards sont menacés de fortes demandes de dommages et intérêts. Et même s’ils sont relaxés en première instance, un groupe comme Veolia pourrait sans problème expédier la procédure à travers toutes les instances possibles. 

Pour éviter cela, nous avons besoin entre autres d’un public aussi grand que possible !

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 21:21

Vivre Ensemble à Lézignan et à la communauté de communes Corbières et Minervois, c'est dire "non" à l'austérité. En application du traité "austéritaire" Sarkozy-Merkel, notre gouvernement et notre président, veulent imposer l'austérité pour les collectivités locales. Ces projets sont inquiétants. Ils ne s'attaquent pas à la cause des problèmes. Au contraire, ils vont les aggraver. Au lieu de dire tranquillement que la dette est le résultat d'actes politiques permettant les ponctions prélevées par les financiers, au lieu de faire payer les usuriers et les spéculateurs, il nous demande de nous serrer la ceinture. Comme si c'était encore possible. Pourtant, tout le monde le sait, et le président lui-même l'a affirmé haut et fort pendant la campagne électorale, les responsables de la crise, l'ennemi disait-il alors, ce sont la finance et tous leurs amis politiques qui, au fil des années, ont fait engraisser cette dette dont on nous rabat les oreilles aujourd'hui. Cette dette est une trouvaille merveilleuse pour les tenants du capitalisme, elle est utilisée comme un chantage pour nous faire tout avaler. Aujourd'hui, ce sont les collectivités locales qui sont en ligne de mire. La situation est telle que notre maire Michel Maïque a interpellé publiquement ses amis majoritaires pour remettre en cause l'austérité budgétaire. Ne nous y trompons pas. Quand les moyens budgétaires des collectivités baissent, les conséquences sont immédiates… moins de voirie, moins d'aménagement urbain, moins de services publics… on recherche de nouvelles recettes dans la poche des contribuables… on explique qu'il y a trop de collectivités, on les réunit de manière autoritaire et on les met en concurrence. Chez nous, comme partout ailleurs, les recettes sont déjà connues : politiques vertueuses de baisse des dépenses de fonctionnement, instauration de nouvelles taxes, taxe additionnelle sur l'eau toujours en vigueur, augmentation des recettes des impôts par l'arrivée de nouveaux habitants et augmentation mécanique des bases, vente du patrimoine communal. Faudra-t-il augmenter les impôts pour combler la dette que nous impose la finance ? Continuer dans cette voie et imposer l'austérité budgétaire, c'est méconnaître les difficultés extrêmes de notre population. C'est détruire les solidarités et affaiblir l'égalité des citoyens. Et poursuivre sur le chemin de l'échec. Refuser l'austérité, retrouver la proximité, refonder les solidarités, refonder l'égalité entre les citoyens, c'est permettre le vivre ensemble. Cette volonté républicaine doit trouver une expression politique lors des prochaines élections municipales de 2014.

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 17:16

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 21:05

 

Les cinq dernières années passées sous la présidence de Nicolas Sarkozy auront constitué pour le monde du travail un désastre incommensurable, avec la destruction méticuleuse et méthodique du modèle social français. Du système des retraites au code du travail, en passant par la protection sociale et les services publics, aucune spécificité sociale française n’aura échappé au rouleau compresseur libéral.

 Beaucoup de nos concitoyens se sont légitimement engagés dans des mouvements sociaux. Ils se sont exprimés pour faire respecter leurs droits fondamentaux, protéger leurs conditions de travail, préserver l’emploi, les services publics, un système de protection sociale efficace et solidaire, leur environnement. Alors qu’ils défendaient l’intérêt général, nombre d’entre eux ont fait l’objet de sanctions pénales, disciplinaires et de licenciements. L’objectif du pouvoir précédent était clair : imposer par la force la vision d’une société divisée, du chacun pour soi, où seules les logiques de l’argent dominent.

Et ce travail de casse sociale a été accompagné par une politique visant à criminaliser l’action syndicale. Sous tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, de nombreux syndicalistes ont été attaqués pénalement du fait directement de leurs actions et engagements syndicaux. Trop de sanctions injustes ont été infligées qui ne visaient qu’à éteindre toute velléité de contestation. Et c’est parfois le simple affichage ou la distribution de tracts qui donnent lieu à des menaces ou assignations judiciaires !

L’action collective est pourtant un droit inhérent à toute démocratie. Ainsi, la Constitution de la Ve République reconnait au citoyen le droit de défendre ses droits et intérêts ainsi que le droit de participer à la détermination des conditions de travail et à la gestion des entreprises (alinéas 6 et 8 du préambule de la Constitution de 1946). Ces poursuites contre le monde syndical ont causé des dégâts considérables et participé à rendre délétère le dialogue social dans notre pays.

Le changement implique le retour au respect et au dialogue. Et cela commence par mettre en débat notre proposition de loi d’amnistie de tous les militants syndicaux menacés ou condamnés sous l’ère des gouvernements de la présidence de Nicolas Sarkozy, déposée à l’Assemblée nationale par les députés du Front de gauche. Elle se concentre sur les faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales ou revendicatives, ainsi que sur l’amnistie des sanctions disciplinaires. Cet appel à plus de justice mérite d’être relayé dans tout le pays. Oui, Monsieur le Président, il faut amnistier les syndicalistes !

Monsieur le Président : il faut amnistier les syndicalistes !

http://puy-de-dome.pcf.fr/Monsieur-le-President-il-faut.html

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 18:30

Jeudi 29 novembre programme de la journée

 

 melenchon-copie-19h30 le matin : rassemblement devant le tribunal de Carcassonne en soutien “aux Pilpa” qui passent en référé à partir de 9h30.

12h/12h30 : pique-nique tiré du sac devant l’usine Pilpa (ou sur le parking voisin de Conforama)

15h :rassemblement devant l’usine -en attendant l'arrivée de Jean-Luc Mélenchon- travailleurs, syndicalistes ou citoyen-ne-s pour entendre et partager les témoignages des camarades en lutte dans tout le département ou d’ailleurs.

15h30 : accompagné d’une délégation du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon apportera son soutien aux salariés de Pilpa et assistera à leur assemblée générale, il y rencontrera les représentants syndicaux ainsi que ceux de Fralib et d’autres entreprises en lutte venus les soutenir.

 

Le Front de Gauche soutient activement les salariés de Pilpa et invite toute la population de l'Aude à participer ce jeudi à une journée de mobilisation pour la sauvegarde des emplois dans le département. Nous accueillerons Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, qui a porté haut et fort notre programme « l'humain d'abord » plus que jamais d'actualité.

 

“Les Pilpa”, à travers une lutte exemplaire sont devenus emblématiques du combat syndical dans le département de l'Aude.

Des salariés d’autres entreprises subissent le même sort, pour exemple les 87 licenciés de l’abattoir de Castelnaudary avec le risque réel d’entrainement fatidique à toute la filière agro-alimentaire locale.

Au Front de Gauche nous voulons reconstruire un tissu industriel diversifié parce que l’urgence écologique implique de relocaliser la production auprès des lieux de consommation et que l’urgence sociale commande de lutter contre le chômage ouvrier.

 

Jeudi avec les syndicats,  les travailleurs et tous les citoyens qui nous rejoindront, nous ébaucherons ensemble un réseau militant qui devrait permettre la mise en commun des expériences et renforcer des liens de solidarité : un front des luttes.

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 21:27

 Francis Wurth, ancien  député européen et président honoraire du groupe de la Gauche Uni Européenne vient nous faire  partager son expérience du parlement et des politiques européennes, ses analyses, ses propositions et celles de la GUE pour combattre l'austérité imposée aux peuples.

 

 

 

220px-Francis Wurtz Front de Gauche 2009-03-08

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