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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 17:00

Patrick Le Lay, président directeur général de TF1

 

Patrick Le Lay, PDG de TF1, livre sa conception de la télévision dans un ouvrage intitulé "Les dirigeants face au changement" (Editions du Huitième jour). Interrogé parmi d'autres patrons, il a déclaré : "Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective business, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit". Avant de poursuivre son explication : "Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible". 

Mais, poursuit-il, "Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise". "La télévision, c'est une activité sans mémoire. Si l'on compare cette industrie à celle de l'automobile, par exemple, pour un constructeur d'autos, le processus de création est bien plus lent; et si son véhicule est un succès il aura au moins le loisir de le savourer. Nous, nous n'en aurons même pas le temps!" 


 

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 09:58

Communiqué du réseau école du PCF, 18 mai 2013.

La formation des enseignants est un élément clé de la lutte contre les inégalités scolaires. L’élévation du niveau général des savoirs et de qualifications impose de penser à la fois une formation initiale de haut niveau et une réelle formation continue, en lien avec la recherche. La transformation des IUFM en ESPE doit permettre, de former des enseignants concepteurs, capables de lutter contre l’échec scolaire, d’exercer leur esprit critique, de faire évoluer leurs contenus tout au long de leur carrière en fonction des problèmes rencontrés.

Le 15 mai dernier, la commission de l'éducation du Sénat discutait la loi de refondation de l'école. Elle a adopté un amendement proposé par les sénateurs communistes, affirmant que les ESPÉ doivent « préparer les enseignants aux enjeux de l’entrée dans les apprentissages et à la prise en compte de la difficulté scolaire dans le contenu des enseignements et la démarche des apprentissages » . Cet amendement va dans le sens d'une plus grande maîtrise de leur métier par les enseignants. Il s'agit de redonner sens au métier, en donnant aux enseignants le pouvoir d'agir contre l'échec scolaire.

Une autre modification introduite en commission sur proposition des sénateurs communistes a permis de de conforter les missions des ces structures car non seulement elles organisent, mais surtout « assurent les actions de formation initiales des étudiants se destinant aux métiers du professorat et de l’éducation ». Le maintien de cette rédaction du texte au Sénat puis à l'Assemblée nationale rendrait plus cohérente l’école supérieure du professorat et de l’éducation comme structure de formation initiale et continue.

Nous regrettons cependant que la commission ait rejeté les amendements visant à affirmer la place de la recherche, et particulièrement de la recherche en sciences de l'éducation, au sein des ESPÉ. Le lien avec la recherche disciplinaire et en éducation avait fait défaut aux IUFM. Il est nécessaire pour donner aux enseignants une véritable maîtrise de leur métier.

Enfin, nous déplorons que la loi ne garantisse toujours pas le maintien des moyens existants. N'est-ce pas pourtant le minimum, si l'on veut vraiment refonder l'école ?

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 09:55
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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 22:42

Noël de rêve

J’ai rêvé d’un Noël tout empli de lumières

De neige parfumée, de bonheur éclatant

De chansons et de fleurs, de sourires d’enfants

De moments délicieux comme sont les premières

J’ai rêvé d’un Noël tout empli de lumières

Le ciel était plein de bleu, le vent ne soufflait pas

Les nuages étonnés moutonnaient en silence

Les cloches dans le soir résonnaient en cadence

Et des sombres moments annonçaient le trépas

Le ciel était plein de bleu, le vent ne soufflait pas

La faim n’existait plus partie avec la guerre

Les méchants étaient bons et se donnaient la main

Les amoureux dansaient dans le creux des chemins

Les oiseaux gazouillaient en guise de prière

La faim n’existait plus partie avec la guerre

Le soleil étonné, s’arrêta à Midi

Et repartit sitôt dans une course folle

Sans prononcer un mot ni même une parole

Eclairant au passage les étoiles ébahies

Le soleil s’arrêta étonné  à Midi

Et dans tous les pays oubliant les couleurs

La valeur de l’argent, le pouvoir, sa puissance

Le fort aidant le faible sans aucune exigence

L’amour avait enfin retrouvé sa valeur

Et  je me suis réveillé tout couvert de sueur.

 

De la poésie, pour cette fin d'année, pour vous souhaiter une année 2103 pleine de luttes et de conquêtes sociales, de bonheur de joie et de santé !!!!!

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 18:23

Paroles du réalisateur:

C’est un film qui questionne et met en avant la notion de sacrifice. C’est le récit, très contrasté de mon enfance, monté à partir de séquences - la vie de mon père, mon départ de L’Ardoise, la dégradation de l’usine et sa fin. Quand on est gosse et qu’on voit son père et son grand-père tout donner pour l’usine et générer un climat de menace permanent autour de vous, c’est assez violent. C’était leur vie, ils aimaient leur famille mais en même temps, leur priorité, c’était l’usine, la politique, le syndicat. On vivait avec la crainte de la fermeture de l’usine. C’était aussi le Parti communiste des années quatre-vingt, dans une position délicate après l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand. Arrivée qui a suscité beaucoup d’espoirs chez les ouvriers, notamment avec la nationalisation de l’usine. Et, contradictoirement, c’est le début du déclin de l’usine et de la classe ouvrière. J’ai pris cet héritage de plein fouet. Et finalement, cette déconstruction de l’usine, c’est pour moi, la déconstruction de l’enfance et la construction de l’homme.

Diriez-vous aujourd’hui que vous avez souffert de ce combat ?

Oui, car ce combat a pris toute la place. Si l’usine a disparu, les êtres eux demeurent. Cette bataille, sur le fond, elle était juste, ils avaient raison, mais c’est sur la forme qu’il faut s’interroger. Cela reste un sujet de tiraillement pour moi : l’engagement du militant s’est fait au détriment de la présence paternelle. Fallait-il tout sacrifier pour l’usine ? Étrangement, j’ai gardé très peu de souvenirs de mon enfance. Quand la réalité a été trop forte, la mémoire s’efface. Pour moi, finalement, L’Ardoise est un territoire de l’imaginaire, aux confins du réel et de la fiction.

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 23:45

 


 
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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 23:32

Premier signal emblématique en faveur de modes d’accueil de qualité :
Le Collectif « Pas de bébés à la consigne » a engagé depuis deux ans de nombreuses actions pour alerter les pouvoirs publics sur la dégradation de la qualité d’accueil des jeunes enfants découlant notamment du décret du 7 juin 2010 réformant les établissements et services d'accueil des enfants de moins de six ans, ou de l’inclusion des modes d’accueil collectif dans la directive "Services". Malgré un mouvement sans précédent des parents et des professionnel-les de la petite enfance avec le soutien de nombreux-ses élu-es, au printemps 2010, nos demandes pour préserver des modes d’accueil de qualité et les conditions d’exercice des professionnel-les ont étérejetées par le précédent gouvernement.
Suite à cette mobilisation nous avons publié un Plan d’urgence pour l’accueil de la petite enfance et avons, par une lettre ouverte adressée aux candidat-es à la présidence de la République puis aux élections législatives, mis en avant sept dispositions qui noussemblent indispensables :
1/ le retrait d’urgence du décret du 7 juin 2010 dit « décret Morano » réformant l’accueil collectif des jeunes enfants et instituant lesjardins d’éveil ;
2/ une évolution du dispositif des Maisons d’Assistantes Maternelles en instaurant des normes de fonctionnement et d'encadrement comparables aux structures collectives de taille similaire ;
3/ un plan national d’urgence de formation de professionnel-les qualifié-es, notamment ouvert aux titulaires d’un CAP petite enfance et aux assistantes maternelles dans le cadre de la promotion professionnelle ;
4/ une amélioration conséquente des taux de professionnel-les les plus qualifié-es et des ratios d’encadrement dans les établissements d’accueil des jeunes enfants ;
5/ un plan ambitieux d’ouverture de nouveaux établissements contribuant à créer les 500 000 places d’accueil manquantes ;
6/ le rétablissement des postes d’enseignants supprimés, le développement de l'école maternelle sur tout le territoire, l’attribution des moyens nécessaires pour que chaque famille qui le souhaite puisse scolariser son enfant de deux à trois ans dans des conditions adaptées à cet âge d’entrée à l’école ;
7/ l’exclusion des modes d’accueil collectif et individuel du champ d’application de la Directive "Services" et le maintien des établissements d’accueil collectif dans le champ public ou non lucratif.

En effet, pour le Collectif « Pas de bébés à la consigne », une politique publique ambitieuse pour la petite enfance doit offrir aux bébés et aux jeunes enfants un accueil personnalisant dans un cadre collectif ou individuel. Elle doit permettre à toutes les familles d’accéder pour leur enfant à un mode d’accueil de qualité ou à l’école maternelle, sans barrière financière. Elle est aussi la première condition pour assurer le droit au travail des femmes et constitue uninvestissement pour l’avenir.
A l’occasion de la récente campagne électorale, François Hollande a affirmé sa volonté de mettre en place un service public de la petite enfance offrant un accueil de qualité aux enfants dès leur plus jeune âge pour lutter contre les inégalités. Devenu président de la République, nous lui demandons de prendre une première mesure d’urgence en ce sens en abrogeant le décret du 7 juin 2010 réformant les modes d’accueil collectif. Il s’agirait là d’un signal emblématique, très attendu par les parents et les professionnel-les de la petite enfance, quant à l’engagement du président et du nouveau gouvernement en faveur d’une politique ambitieuse de développement de modes d’accueil de qualité pour la petite enfance.


¨Pour plus d'informations sur les signataires de l'appel: le site: www.pasdebebesalaconsigne.com

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 11:43

le projet de loi du ministre de l'Eduction: évaluation des acquis

 

 

Ce projet livret consiste à trier et sélectioner l'enfant dès l'âge de 5 ans sur sa connaissance, en lui affligeant une étiquette "rien à signer", "à risque", "à haut risque".

 

Ce projet de loi est contesté par notre senatrice PCF Gonthier-Maurin Brigitte, qui a transmiis un communiqué de presse pour dénoncer la stupidité du choix du ministre. Effectivement, il persiste à envisager l'echec scolaire comme une maladie.

Il existe déjà le livret scolaire, où chaque élève est évalué sur ces compétences. Il n'est pas nécessaire d'y ajouter ce nouveau projet qui  pervertie l'école au grè des inégalités. Cela devient un outil de sélection à tous les niveaux, alors que souvent la difficulté d'apprentissage s'accumulede avec d'autres difficultés (d'ordre relationnel, sociales...).

 

Comme le dit si bien Brigitte Gonthier-Maurin, l'école doit être au service de l'élève, il doit avoir les  moyens pour lui permettre de progresser et non le pousser à échouer.

 

Communiqué de presse

 

Evaluation en mgonthier_maurin_brigitte07026q.jpgaternelle : la difficulté scolaire n’est pas une maladie !
Le projet de livret « d’évaluation des acquis » des élèves à l'école maternelle
du Ministère de l'Education nationale est scandaleux, stigmatisant et dangereux. Il doit être vivement combattu. Sous couvert « d’évaluation » et de « lutte contre l’échec scolaire », le gouvernement compte donc aujourd’hui appliquer aux élèves dès 5 ans sa politique de tri et de sélection, en leur accolant des étiquettes : « rien à
signaler », « à risque » ou « à haut risque ».
Luc Chatel persiste à envisager la difficulté et l’échec scolaires comme une « maladie » alors que l’échec scolaire n’a rien d’une fatalité ! Il résulte souvent d’une accumulation de petites difficultés d’apprentissage, auxquelles se mêlent d’autres difficultés, notamment d’ordre relationnel. Alors que les élèves sont déjà évalués à l'école maternelle, et après la mise en place du socle commun et du livret de compétences en élémentaire et dans le secondaire, ce nouveau projet s’inscrit bien dans la continuité pour un gouvernement qui construit une école inégalitaire et qui pervertit à tous les niveaux « l’évaluation » en outil de tri et de sélection des élèves. En témoigne le sort qui est fait aux enseignants des Rased, mis en extinction, et à la formation des enseignants réduite à néant, deux leviers pourtant fondamentaux pour lutter réellement contre l’échec scolaire. Tout au contraire, il est urgent de mettre l’école au service de l’émancipation individuelle et collective car tous les élèves sont capables de progresser et de
réussir. C’est à l’école de leur donner les moyens d’y parvenir !

 

Brigitte Ghontier-Maurin, sénatrice PCF

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 14:14

27 septembre 2011: Ca bouge dans l'éducation !!

 

 

Pour soutenir le mouvement de grèves des écoles, le PCF de Carcassonne s'est allié forces syndicales et aux nombreux lycéens. Suppression de postes des enseignants, classes surchargées, personnel d'accompagnement réduit... impossibilité de scolariser les moins de 3 ans en maternelle... réforme des lycées sacrifie la formation des maîtres... BASTA !!

 

Le PCF par la voix de sa Secrétaire Départementale, Amandine Carrazoni, appelait à la mobilisation :

"Pour le Pcf et le Front de Gauche, il est urgent de stopper les suppressions de postes et d'engager un plan de recruetement dans l'éducation nationale sous statut de la Fonction publique d'Etat. Développer le pré-recruetement des enseignants pour que cette profession reste accessible à tous les milieux sociaux, démocratiser l'école et lui permettre de jouer pleinement son rôle d'assensseur social. Pour notre avenir et celui de nos enfants, le PCF soutient les personnels et les parentes d'élèves."

 


  Les journaux locaux mettent en une la manifestation du 27 septambre 2011:

manif-ecole.jpg

Image du Midi Libre Carcassonne le 27 septembre 2011

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